Comment-ça l'huître végétale ! De quoi parle-t-on ici ? Et oui, ça existe ! C'est une plante que l'on trouve sur le littoral et dont le petit nom latin est Mertensia maritima. En français, c'est plus varié et évocateur, on l'appelle huître végétale, feuille d'huître, plante à huître ou encore huître potagère. On l'appelle aussi pulmonaire de Virginie à cause d'une de ses origines américaine. Cette plante aux feuilles charnues et légèrement bleutées a la particularité de dégager un parfum d'huître lorsque l'on croque dedans. Très surprenante, mais c'est aussi ce qui a fait son succès, dont la rançon fut sa quasi disparition à l'état naturelle sur nos côtes, pour cause de croquage intempestif et notamment en Bretagne, Normandie et sur le bassin d'Arcachon. On ne la trouve de nos jour que dans quelques pépinières, tenues par des amoureux qui continuent à la cultiver, comme la pépinière "La serre Ô délices" à Biganos. Cette plante est une vivace de la famille des boraginacées, qu'on trouvait naturellement derrière le cordon dunaire côtier. Ses fleurs, d'un joli bleu rosé ne sont pas sans rappeler celles de sa cousine la bourrache. Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire ! Bonne dégustation
0 Commentaires
Voici une jolie plante caduque, qui égayera vos massifs, vos haies, bref votre jardin ! Une nouvelle hôte de choix. En cette période propice aux plantations, la sorbaire à feuille de sorbier de son nom français, ou fausse spirée à feuilles de sorbier est originaire de la Mongolie et de l'est de l'Asie. Autant dire que c'est une plante rustique, qui supportera des températures jusqu'à -20°c sans aucun problème.
|
Lorsqu’un essaim d’abeille élie domicile dans un tel arbre, c’est une aubaine pour les deux parties. L’arbre offre un lieu protégé et solide à l’essaim qui bénéficie d’un excellent support pour la structure de la ruche avec une petite ouverture qui facilite la protection des abeilles. Ce n’est pas la seule relation symbiotique qu’entretient l’abeille avec son environnement. Les ruches naturelles se trouvent le plus souvent dans des arbres creux. Qu’est ce que le creux d’un arbre ? C’est une réaction de défense de l’arbre contre une attaque externe pouvant provenir de parasites ou de champignons, suite à une fragilité (branche déchirée, coup sur l’écorce, etc …). Pour se protéger de l’intrusion ; l’arbre condamne une partie de son écorce et de son tronc en la remplissant de tanins. Ce sacrifice entraine la mort d’une partie plus ou moins large autour de la zone d’attaque. Ce bois mort va se désagréger, et former un creux. Cette technique de défense, lorsqu’elle fonctionne bien peut débarrasser l’arbre de son problème, mais ce creux reste une fragilité sujette à toutes les agressions, et aux pourrissement. |
Du point de vue de l’arbre, les abeilles ferment sa plaie, la maintiennent propre, en éloignent les insectes xylophages et autres parasites en tapissant l’intérieur de cire et de propolis. La propolis est une résine butinée par les abeilles sur certains bourgeons qui a deux utilités : c’est le ciment des abeille et un très puissant antibiotique, microbicide et fongicide. elle assure donc une propreté parfaite du bois et éloigne les champignons qui raffolent de ces creux. On se retrouve donc encore une fois dans le cas d’une relation symbiotique.
Si l’on résume les valeurs de l’abeille, on trouve une société qui ponctionne sa matière première dans la nature sans en altérer le fonctionnement, car toutes ses matières premières sont renouvelables. Cette société permet même aux éléments sur lesquels elle prélève ses substances vitales de se multiplier et de s’étendre de plus en plus pour continuer à produire et à se développer. Elle ne laisse aucun déchet que son environnement proche ne puisse recycler.
Si l’on résume les valeurs de l’abeille, on trouve une société qui ponctionne sa matière première dans la nature sans en altérer le fonctionnement, car toutes ses matières premières sont renouvelables. Cette société permet même aux éléments sur lesquels elle prélève ses substances vitales de se multiplier et de s’étendre de plus en plus pour continuer à produire et à se développer. Elle ne laisse aucun déchet que son environnement proche ne puisse recycler.
Ceci concernait les valeurs de l’abeille dans sa relation avec son environnement. Parlons maintenant des valeurs que véhicule la société des abeilles. Le fonctionnement d’un essaim ne peut se transposer directement aux comportements humains. Il faut toujours faire preuve de grande prudence dans ce domaine et se méfier de l’anthropomorphisme à outrance. Cependant l’une des valeurs cruciales de l’essaim reste la communication. Une communication très complète puisqu’elle utilise tout le sens de l’abeille, ce dont nous ne pouvons pas toujours nous vanter. Mais ce point sera détaillé un peu plus loin. |
Ce transfert d’informations est vital pour l’abeille comme pour l’essaim, car il concerne des éléments primordiaux comme les lieux d’approvisionnement en matières premières, la sécurité de l’essaim, la propreté de la ruche et l’état de santé de la reine et des larves, la température excessive de la ruche nécessitant qu’elle soit ventilée, etc …
D’autre part, l’ouvrière chez les abeilles est éminemment adaptable et passe d’une tâche à l’autre au cours de sa vie, réalisant ainsi une progression de compétence au sein de la ruche. Elle exécute des rôles aussi divers que le nettoyage, la ventilation de la ruche, la nurserie, la maçonnerie, la défense, l ‘exploration, le butinage, etc …
Toute la vie de l’abeille, quel que soit son rôle, est tournée vers le même objectif : la survie et le bon développement de l’essaim. Il est certain qu’une analogie avec les fonctionnements humains pourrait rapidement verser dans un certain extrémisme, mais il est à noter la persévérance et l’opiniâtreté de ces petits insectes d’à peine deux centimètres de longueur, et capable de parcourir quotidiennement des distances allant de deux à dix kilomètres. Si on rapporte ces distances à des dimensions humaines, ces parcours quotidiens correspondraient pour nous à des distances de l’ordre de 100 km à 500 km à pied par jour (On prend un insecte de 2cm, et une foulée humaine de 70cm en moyenne).
Ces exemples vous donnent un aperçu de l’importance et de la complexité du monde des abeilles, mais aussi à quel point elles peuvent être une source d’inspiration pour l’homme et pour son avenir.
Nous verrons dans un prochain article à quel point ces valeurs de l’abeille sont actuelles et importantes pour la prospective d’aujourd’hui.
A bientôt, …
D’autre part, l’ouvrière chez les abeilles est éminemment adaptable et passe d’une tâche à l’autre au cours de sa vie, réalisant ainsi une progression de compétence au sein de la ruche. Elle exécute des rôles aussi divers que le nettoyage, la ventilation de la ruche, la nurserie, la maçonnerie, la défense, l ‘exploration, le butinage, etc …
Toute la vie de l’abeille, quel que soit son rôle, est tournée vers le même objectif : la survie et le bon développement de l’essaim. Il est certain qu’une analogie avec les fonctionnements humains pourrait rapidement verser dans un certain extrémisme, mais il est à noter la persévérance et l’opiniâtreté de ces petits insectes d’à peine deux centimètres de longueur, et capable de parcourir quotidiennement des distances allant de deux à dix kilomètres. Si on rapporte ces distances à des dimensions humaines, ces parcours quotidiens correspondraient pour nous à des distances de l’ordre de 100 km à 500 km à pied par jour (On prend un insecte de 2cm, et une foulée humaine de 70cm en moyenne).
Ces exemples vous donnent un aperçu de l’importance et de la complexité du monde des abeilles, mais aussi à quel point elles peuvent être une source d’inspiration pour l’homme et pour son avenir.
Nous verrons dans un prochain article à quel point ces valeurs de l’abeille sont actuelles et importantes pour la prospective d’aujourd’hui.
A bientôt, …
Archives
Novembre 2018
Octobre 2018
Décembre 2017