L’abeille donne, maintient et multiplie la vieL’abeille est une véritable créature innovante et adaptable à son environnement. Mais ce petit insecte n’a pas fini de nous surprendre, car elle est aussi un excellent exemple de développement durable et de respect de l’environnement. Lorsque l’on titre que l’abeille donne, maintient et multiplie la vie, cela ne concerne pas que ses propres intérêts, car cet hyménoptère est responsable de la pollinisation d’un tiers du règne végétal rentrant dans l’alimentation humaine. L’abeille est donc ce que l’on appelle un auxiliaire de pollinisation pour les plantes, à savoir qu’elle assure leur survie en leur permettant de se reproduire. De son côté, la plante est la source exclusive d’alimentation de l’abeille. C’est une relation symbiotique, où chacun apporte à l’autre sans lui nuire. De plus, l’abeille en extrayant le nectar des fleurs le concentre et le transforme en deux produits aux caractéristiques complexes, le miel et la gelée royale.
Du point de vue de l’arbre, les abeilles ferment sa plaie, la maintiennent propre, en éloignent les insectes xylophages et autres parasites en tapissant l’intérieur de cire et de propolis. La propolis est une résine butinée par les abeilles sur certains bourgeons qui a deux utilités : c’est le ciment des abeille et un très puissant antibiotique, microbicide et fongicide. elle assure donc une propreté parfaite du bois et éloigne les champignons qui raffolent de ces creux. On se retrouve donc encore une fois dans le cas d’une relation symbiotique. Si l’on résume les valeurs de l’abeille, on trouve une société qui ponctionne sa matière première dans la nature sans en altérer le fonctionnement, car toutes ses matières premières sont renouvelables. Cette société permet même aux éléments sur lesquels elle prélève ses substances vitales de se multiplier et de s’étendre de plus en plus pour continuer à produire et à se développer. Elle ne laisse aucun déchet que son environnement proche ne puisse recycler.
Ce transfert d’informations est vital pour l’abeille comme pour l’essaim, car il concerne des éléments primordiaux comme les lieux d’approvisionnement en matières premières, la sécurité de l’essaim, la propreté de la ruche et l’état de santé de la reine et des larves, la température excessive de la ruche nécessitant qu’elle soit ventilée, etc …
D’autre part, l’ouvrière chez les abeilles est éminemment adaptable et passe d’une tâche à l’autre au cours de sa vie, réalisant ainsi une progression de compétence au sein de la ruche. Elle exécute des rôles aussi divers que le nettoyage, la ventilation de la ruche, la nurserie, la maçonnerie, la défense, l ‘exploration, le butinage, etc … Toute la vie de l’abeille, quel que soit son rôle, est tournée vers le même objectif : la survie et le bon développement de l’essaim. Il est certain qu’une analogie avec les fonctionnements humains pourrait rapidement verser dans un certain extrémisme, mais il est à noter la persévérance et l’opiniâtreté de ces petits insectes d’à peine deux centimètres de longueur, et capable de parcourir quotidiennement des distances allant de deux à dix kilomètres. Si on rapporte ces distances à des dimensions humaines, ces parcours quotidiens correspondraient pour nous à des distances de l’ordre de 100 km à 500 km à pied par jour (On prend un insecte de 2cm, et une foulée humaine de 70cm en moyenne). Ces exemples vous donnent un aperçu de l’importance et de la complexité du monde des abeilles, mais aussi à quel point elles peuvent être une source d’inspiration pour l’homme et pour son avenir. Nous verrons dans un prochain article à quel point ces valeurs de l’abeille sont actuelles et importantes pour la prospective d’aujourd’hui. A bientôt, …
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Novembre 2018
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